mardi 9 avril 2013

~ { UNE SILHOUETTE DANS LE DESERT } ~

1. Alif, Lam, Ra . (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange,
2. Allah, à qui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et malheur aux mécréants, pour un dur châtiment [qu'ils subiront].
3. Ceux qui préfèrent la vie d'ici bas à l'au-delà, obstruent [aux gens], le chemin d'Allah et cherchent à le rendre tortueux, ceux-là sont loin dans l'égarement.
4. Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer. Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c'est Lui le tout Puissant, le Sage.
5. Nous avons certes, envoyé Moïse avec Nos miracles [en lui disant]: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière, et rappelle-leur les jours d'Allah". [Ses bienfaits]. Dans tout cela il y a des signes pour tout homme plein d'endurance et de reconnaissance. (Sourate Imrane)


~{ Une Silhouette Dans Le Désert }~

Je n' étais rien de plus qu'une silhouette dans le désert,
Une silhouette un peu perdue, bien loin de ses repères,

Je n' étais qu'une ombre égarée au milieu de l'obscurité,
Submergée par la pénombre, dépourvue de toute clarté,

Je n' étais qu'une âme parmi tant d'autres qui peinait à exister,
Comme un corps sans vie qui ne demande qu 'a être ressuscité,

Dans cette quête perpétuelle où je ne savais que chercher,
Là où je n'y croyais plus j'ai trouvé où me réfugier,

Je vivais au jour le jour, sans penser à l'avenir,
Prévoyant juste le lendemain sans penser pouvoir mourir,

Moi qui croyais tout savoir, j'étais bien loin dans l'égarement,
Moi qui prétendais pourtant croire mais qui ne craignait le jugement,

Le soleil du vice m'a éblouit, je n'étais que l' ombre de mes péchés,
Mon cœur était enfouit pour moi il n'était qu 'un étranger,

Que je sentais battre au fond de moi mais qui ne connaissait l'émoi,
Aucun sentiment, ni même l'effroi d'avoir un organe si froid,

Je ne connaissais pas l'amour, je priais les yeux dans le vide,
Mon corps était si lourd et ma piété était frigide,

Puis un jour tout a basculé et j'ai levé les main vers le ciel,
Il m'a suffit d'implorer Allah pour qu'Il réponde à mon appel,

Toi qui n'est qu'une âme en peine, une silhouette dans le désert
Aspire à une vie sereine, dédouane toi de ce monde pervers,

Pose tes 5 membres sur le sol et place ton nafs sous tes pieds,
Renie toute forme d'idole, Adore Allah sans associés,

Cherche refuge dans la prière, emprunte le chemin de l'obéissance,
Implore Celui dont la lumière ne connait aucune défaillance,

L, oum Zayd

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